Mis à jour le 21/10/2024
Le coup de blues, plus passager, ne débouche pas forcément sur une dépression ! Toutefois, savoir repérer les signes permet une prise de conscience d’un éventuel mal-être et un meilleur accompagnement. Quels professionnels contacter ?
Le coup de blues est un état de tristesse passager : si cet état de déprime s’installe dans la durée, ce sont peut-être les signes d’une dépression.
Les raisons sont aussi multiples et variées que les jeunes : famille et entourage (décès, séparation, divorce, déménagement…), école, études, travail (difficultés d’apprentissage, pression, ennui, peur de l’échec, angoisse des examens…).
L’adolescence amène également son lot de questionnements et d’interrogations : d’après les études médicales, vous seriez 10% à connaître un état dépressif entre 16 et 25 ans.
Mais, ni le coup de blues, ni la dépression (reconnue comme maladie) ne sont des fatalités ! Reconnaître les signes et savoir vers quels spécialistes aller, sont un bon début pour s’en sortir.
Tous ces symptômes entraînent une souffrance morale intense. Elle peut être (ou pas) associée à de l’angoisse. Le risque d’idées suicidaires et de passages à l’acte est toujours présent.
… et aider un jeune à s’en sortir. Se faire aider par des professionnels du soin psychiatrique, qui établiront un diagnostic. Les traitements proposés le seront toujours par rapport à l’histoire de chacun, son environnement, familial, amical, d’études ou professionnel.
Quand on est mal, on peut essayer :
Le principal est bien de trouver l’écoute attentive, bienveillante et professionnelle qui va permettre d’avancer.
La MDA 44 a développé un accueil spécifique le mercredi, sans rendez-vous : Rebon’Dire. Chaque jeune vient, accompagné ou non, pour partager des questionnements, trouver des solutions, rencontrer des professionnels et échanger avec d’autres jeunes.
Pour l’entourage, il faut rester vigilant, sans tomber dans l’excès et la surveillance à outrance. Etre proche permet de trouver les mots, mais pas toujours, alors il y a un moment où il vaut mieux « passer le relais » auprès de spécialistes.
Depuis avril 2022, vous pouvez bénéficier de huit séances par an chez un.e psychologue remboursées à 60% par l’Assurance Maladie.
Photo libre
Actualisé 15 juin 2023
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